top of page

Critères à considérer 

critères
Avant de choisir une technique alternative, il est important de répondre à des questions spécifiques afin de veiller à ce qu'elle soit adaptée au site concerné.

 
Il faut bien garder à l'esprit que chacune des TA est à réadapter à son contexte.
Comme chacun des sols, chacun des environnements est différent, il est essentiel de considérer certains critères spécifiques attentivement. 
Voici les principaux points à investiguer afin de déterminer les solutions qui sont les plus à même d'être installées sur le site. Ces données sont issues des documents du SYAGE et du MISE de la Vendée
  • Disponibilité du foncier ? 
C’est un critère prépondérant en zone urbaine ou péri-urbaine. C’est pour cela d’ailleurs que les techniques classiques de retenue par bassins ouverts disparaissent au profit de solutions permettant une deuxième utilisation de l’espace (parking, voie de circulation, aire de jeu, etc.).
  • La multifonctionnalité des ouvrages ? 
On veillera à ce que les ouvrages créés n'aient pas qu'une fonction hydraulique mais bel et bien d'autres fonction : espaces verts, zones temporairement inondable, lieu d'aménité et de récréation, etc. On ne doit plus construire d'ouvrages avec qu'une suele fonction hydraulique qui est de retenir les eaux pluviales. 
L'idée c'est de poser la question : "à chaque fois que j'ai une goutte d'eau de pluie, comment je la gère? ". 
  • Le sol est-il propice à la présence de l'eau ? 
 Il conviendra de bien caractériser les sols et leur comportement en présence d’eau en s’appuyant sur l’avis d’un géologue ou d’un hydrogéologue. Une étude de sol est souvent nécessaire!
  • Vulnérabilité des eaux souterraines ? 
L’infiltration d’eau est réglementée dans certains secteurs (périmètre de protection des captages en eau potable) afin de protéger la nappe de toute pollution. Il conviendra donc d’examiner où se situe le projet par rapport à ces zones sensibles
  • Capacité d'infiltration du sol ?
La perméabilité du sol caractérise sa faculté à laisser l’eau s’infiltrer. Le coefficient de perméabilité des sols (K) est la donnée de base de l’étude de sol, contribuant à dimensionner l’ouvrage d’infiltration. En effet, c’est un préalable visant à connaître la capacité d’infiltration du sol. Celle-ci est déterminante pour le choix de la technique alternative de gestion des eaux pluviales. Une autre donnée est également utilisée : le coefficient de ruissellement, lié à la nature de la surface. 
 
  • Les eaux pluviales recueillies sont-elles polluées ? 
Il est nécessaire de caractériser le degré et le type de pollution des eaux pluviales à gérer. Des eaux de toiture sont moins polluées que des eaux de ruissellement de chaussées.
  • Profondeur de la nappe ? 
On considère qu’une nappe est peu profonde si ses plus hautes eaux sont situées à moins de 1 m du fond de la structure de l’ouvrage (donnée qui peut varier d'un endroit à un autre : consulter les DDT et documents types SDAGE et SAGE). 
  • Site en pente ? 
Un site pentu réduit les capacités de stockage dans les structures. Il convient alors de recourir à des compartimentages (aussi appelés redents) de la structure pour optimiser le volume stockable.
  • Topographie du terrain?
C’est un critère prépondérant en zone urbaine ou péri-urbaine. C’est pour cela d’ailleurs que les techniques classiques de retenue par bassins ouverts disparaissent au profit de solutions permettant une deuxième utilisation de l’espace (parking, voie de circulation, aire de jeu, etc.).​
  • Contraintes esthétiques ? 
Selon que l'ouvrage soit dans une zone plus résidentielle, un parc ou dans un parking d'un industriel, les contraintes vis-à-vis de l’esthétique des ouvrages ne sont pas les mêmes et sont à bien considérer en amont notamment pour l'aspect gestion et entretien. ​​
 
D'autres critères existent, n'hésitez pas à contacter le Pôle DREAM à ce sujet, ou l'ADOPTA.  
bottom of page